Forges de Baudin
39230 Toulouse-le-Château
Créées à la fin du XVIIIème siècle autour d'un vieux moulin à grain dans lequel on installa un haut-fourneau, les Forges de Baudin connurent un développement considérable jusqu'à devenir le troisième site industriel du Jura au milieu du XIXème siècle sous l'impulsion d'Etienne Monnier et de son fils Edmond qui lui succède. On y fabrique alors des outils, des poêles, des fourneaux et des croix.
Edmond Monnier, initie ensuite une curieuse expérience de cité idéale où se mélange fouriérisme et religion. Il fait ainsi construire des logements, des jardins, une chapelle, un cimetière et une banque émettant sa propre monnaie, il gère scolarité, soins médicaux et… frais d'obsèques.
Après l'arrêt du haut-fourneau en 1870, la production s'oriente vers la fabrication de cuisinières pour enfant (les Baby Baudin) et la production d'objets émaillés ( « Le Chevalier Normand » ira orner le paquebot Normandie en 1935). Le fils d'Edmond ferme les forges définitivement en 1959.
C'est aujourd'hui un musée, géré par l'association des amis des Forges de Baudin qui fait revivre les lieux en proposant une belle collection de fourneaux, cuisinières et autres pièces de fonderie ornementales, ainsi qu'une exposition sur un passé industriel qui fut a la fois glorieux et tourmenté. Les visites guidées organisées le dimanche permettent de découvrir l’ancien site de l’usine, les logements ouvriers, la chapelle, le cimetière et d'entrevoir la maison des maîtres de forges.
Photographies reproduites avec l'aimable autorisation de Racines comtoises.
Période : XVIII èmeEdmond Monnier, initie ensuite une curieuse expérience de cité idéale où se mélange fouriérisme et religion. Il fait ainsi construire des logements, des jardins, une chapelle, un cimetière et une banque émettant sa propre monnaie, il gère scolarité, soins médicaux et… frais d'obsèques.
Après l'arrêt du haut-fourneau en 1870, la production s'oriente vers la fabrication de cuisinières pour enfant (les Baby Baudin) et la production d'objets émaillés ( « Le Chevalier Normand » ira orner le paquebot Normandie en 1935). Le fils d'Edmond ferme les forges définitivement en 1959.
C'est aujourd'hui un musée, géré par l'association des amis des Forges de Baudin qui fait revivre les lieux en proposant une belle collection de fourneaux, cuisinières et autres pièces de fonderie ornementales, ainsi qu'une exposition sur un passé industriel qui fut a la fois glorieux et tourmenté. Les visites guidées organisées le dimanche permettent de découvrir l’ancien site de l’usine, les logements ouvriers, la chapelle, le cimetière et d'entrevoir la maison des maîtres de forges.
Photographies reproduites avec l'aimable autorisation de Racines comtoises.
Ouverture : Du 1er juillet au 25 septembre : les mercredi, vendredi, samedi et dimanche de 14h à 18h. Visites de groupes sur réservation, tous les jours. Visites guidées du dimanche : chapelle (classé Monument historique), musée, logements ouvriers, cimetière.
Tarifs : Entrée : 3,50 € (à partir de 10 ans). Passeport Juramusées : 2,50 €. Groupes (10 personnes) : 2,50 €.
Site web : pagesperso-orange.fr/baudinlesforges/
Email : sellibaudin@wanadoo.fr
Téléphone : 03 84 25 97 49
Dernière actualisation 03/01/2013