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Un prof amateur de porno
Le prévenu qui comparaissait vendredi devant le tribunal correctionnel de Montbéliard a 57 ans et est professeur d'éducation physique et sportive. En plus du sport, il a une passion pour les photographies et les vidéos à caractère pornographique. Un loisir qui n'a rien d'illégal, sauf quand des photos de mineurs se glissent dans cette collection toute particulière.
Car parmi les 527 000 images et les 1200 vidéos pornographiques que cet homme a téléchargé ces 9 dernières années, se trouvent une vidéo et environ 5000 photos pédopornographiques (c'est-à-dire qui mettent en scène des mineurs). Le tout se serait retrouvé par hasard dans l'ordinateur de l'enseignant.
Le prévenu a en effet juré n'être "jamais allé sur un site pédopornographique", ajoutant que ce genre de scènes le "dégoute". Les 5000 images dont il est question auraient donc été téléchargées par accident en peer to peer, en même temps que d'autres photos tout à fait légales, bien que pornographiques.
Une version des faits appuyée par l'avocat qui explique que "sur ces sites, si vous tapez Saint-Pétersbourg par exemple, vous allez tomber sur tous types de fichiers, y compris pornographiques".
Habituellement, le prof de sport effacerait de son ordinateur tout les fichiers suspects, mais certains lui auraient échappé.
Une explication qui n'a convaincu qu'à moitié le tribunal, qui a préféré condamner l'homme à quatre mois de prison avec sursis. Une peine plutôt légère, qui a été motivée par l'expertise psychiatrique assez positive. Les spécialistes ont en effet jugé cet enseignant "photovoyeuriste", mais ne lui ont pas reconnu"le profil d'un pédophile".
Laure Godey
Car parmi les 527 000 images et les 1200 vidéos pornographiques que cet homme a téléchargé ces 9 dernières années, se trouvent une vidéo et environ 5000 photos pédopornographiques (c'est-à-dire qui mettent en scène des mineurs). Le tout se serait retrouvé par hasard dans l'ordinateur de l'enseignant.
Le prévenu a en effet juré n'être "jamais allé sur un site pédopornographique", ajoutant que ce genre de scènes le "dégoute". Les 5000 images dont il est question auraient donc été téléchargées par accident en peer to peer, en même temps que d'autres photos tout à fait légales, bien que pornographiques.
Une version des faits appuyée par l'avocat qui explique que "sur ces sites, si vous tapez Saint-Pétersbourg par exemple, vous allez tomber sur tous types de fichiers, y compris pornographiques".
Habituellement, le prof de sport effacerait de son ordinateur tout les fichiers suspects, mais certains lui auraient échappé.
Une explication qui n'a convaincu qu'à moitié le tribunal, qui a préféré condamner l'homme à quatre mois de prison avec sursis. Une peine plutôt légère, qui a été motivée par l'expertise psychiatrique assez positive. Les spécialistes ont en effet jugé cet enseignant "photovoyeuriste", mais ne lui ont pas reconnu"le profil d'un pédophile".
Laure Godey
Publié le lundi 19 octobre 2009 à 08h11