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Montbéliard : Pour le meilleur et (surtout) pour le pire
Vous connaissez probablement tous cette expression affirmant que « qui se ressemble s'assemble ». Eh bien, voyez-vous, celle-ci colle parfaitement au charmant petit couple dont nous voulons vous parler aujourd'hui : celui que forment deux époux d'une trentaine d'années, originaires de Montbéliard, et partageant notamment un goût prononcé pour les... violentes prises de bec. Raison pour laquelle l'un et l'autre étaient d'ailleurs convoqués la semaine passée devant la justice. En particulier pour des faits remontant au 17 août 2012.
Ce jour-là, dans leur appartement du quartier de la Petite-Hollande, c'est pour avoir emprunté la voiture sans remettre d'essence que Madame avait tout d'abord donné l'occasion à Monsieur de monter futilement (comme souvent) sur ses grands chevaux. Après, pour vous dire lequel aura alors eu l'idée de balancer une chaise sur l'autre entre deux flots d'insultes, c'est un peu plus compliqué. L'art du mensonge étant un autre de leurs hobbies communs. Par contre, aucun doute quant au dénouement : frappé d'un coup de couteau, c'est bel et bien le mari qui avait eu les derniers maux…
… Et pas des petits bobos ! Grièvement touché au thorax, il avait échappé de peu à la mort… en grande partie grâce à sa femme qui, après l'avoir ainsi planté, l'avait effectivement elle-même conduit à l'hôpital. Parce qu'elle « n'avai[t] pas envie qu'il meure ».
Une touchante preuve d'amour qui sans doute avait été motivée par la résurgence soudaine de nombreux souvenirs. Telle cette fois où lui avait failli la jeter par leur fenêtre du 6e étage, ou cet autre coup où elle l'avait blessé au moyen d'un tournevis.
Soit autant de "bons moments" qui ne donnaient pas plus l'idée à son homme de déposer plainte contre elle, mais leur valaient donc malgré tout d'être respectivement condamnés dernièrement à 2 et 4 mois de prison (avec sursis).
Une sentence prononcée en la seule présence de leurs avocats, qui ont précisé au cours de l'audience que les deux prévenus vivaient aujourd'hui séparés… de quelques kilomètres, après s'être établis chacun de leur côté au cœur de la Drôme, où ils continuent à « se voi[r] quasi quotidiennement »…
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Ce jour-là, dans leur appartement du quartier de la Petite-Hollande, c'est pour avoir emprunté la voiture sans remettre d'essence que Madame avait tout d'abord donné l'occasion à Monsieur de monter futilement (comme souvent) sur ses grands chevaux. Après, pour vous dire lequel aura alors eu l'idée de balancer une chaise sur l'autre entre deux flots d'insultes, c'est un peu plus compliqué. L'art du mensonge étant un autre de leurs hobbies communs. Par contre, aucun doute quant au dénouement : frappé d'un coup de couteau, c'est bel et bien le mari qui avait eu les derniers maux…
… Et pas des petits bobos ! Grièvement touché au thorax, il avait échappé de peu à la mort… en grande partie grâce à sa femme qui, après l'avoir ainsi planté, l'avait effectivement elle-même conduit à l'hôpital. Parce qu'elle « n'avai[t] pas envie qu'il meure ».
Une touchante preuve d'amour qui sans doute avait été motivée par la résurgence soudaine de nombreux souvenirs. Telle cette fois où lui avait failli la jeter par leur fenêtre du 6e étage, ou cet autre coup où elle l'avait blessé au moyen d'un tournevis.
Soit autant de "bons moments" qui ne donnaient pas plus l'idée à son homme de déposer plainte contre elle, mais leur valaient donc malgré tout d'être respectivement condamnés dernièrement à 2 et 4 mois de prison (avec sursis).
Une sentence prononcée en la seule présence de leurs avocats, qui ont précisé au cours de l'audience que les deux prévenus vivaient aujourd'hui séparés… de quelques kilomètres, après s'être établis chacun de leur côté au cœur de la Drôme, où ils continuent à « se voi[r] quasi quotidiennement »…
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Publié le vendredi 7 novembre 2014 à 09h19