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Jura : Pédophile par accident
Quand beaucoup l'attendent avec impatience, lui l'aura inversement redoutée. Ce qui peut déjà paraître incroyable ! Mais plus encore que sa curieuse phobie de la retraite, c'est son goût développé parallèlement pour certains contenus douteux que les juges auront surtout eu du mal à gober hier au sujet de cet homme :
un septuagénaire « très actif » qui, à le croire, se serait presque retrouvé sans le vouloir en possession d'environ 2 000 photos et vidéos à caractère pédopornographique… en cherchant initialement via les réseaux peer-to-peer à se constituer avec angoisse une cinémathèque pour occuper ses futures journées de farniente.
Ce qui lui aurait donc notamment valu un jour de tomber par hasard sur un porno au lieu d'un Jugnot : une tromperie sur la marchandise parmi tant d'autres téléchargements nauséabonds par lesquels le prévenu sans antécédents judiciaires avait toutefois reconnu être « attiré », lors de son audition par les policiers en décembre 2013.
Ainsi soumis à une expertise psychiatrique, ce Lédonien divorcé avait depuis appris souffrir d'un « grand vide existentiel », marqué par la dépression, la frustration sexuelle, la maladie et les problèmes d'alcool, comme rappelé ce mardi devant le tribunal correctionnel du Jura, qui l'a condamné à 4 mois de prison avec sursis, deux années de mise à l'épreuve et à une obligation de soins.
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un septuagénaire « très actif » qui, à le croire, se serait presque retrouvé sans le vouloir en possession d'environ 2 000 photos et vidéos à caractère pédopornographique… en cherchant initialement via les réseaux peer-to-peer à se constituer avec angoisse une cinémathèque pour occuper ses futures journées de farniente.
Ce qui lui aurait donc notamment valu un jour de tomber par hasard sur un porno au lieu d'un Jugnot : une tromperie sur la marchandise parmi tant d'autres téléchargements nauséabonds par lesquels le prévenu sans antécédents judiciaires avait toutefois reconnu être « attiré », lors de son audition par les policiers en décembre 2013.
Ainsi soumis à une expertise psychiatrique, ce Lédonien divorcé avait depuis appris souffrir d'un « grand vide existentiel », marqué par la dépression, la frustration sexuelle, la maladie et les problèmes d'alcool, comme rappelé ce mardi devant le tribunal correctionnel du Jura, qui l'a condamné à 4 mois de prison avec sursis, deux années de mise à l'épreuve et à une obligation de soins.
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Publié le mercredi 10 septembre 2014 à 11h50