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Les médecins contre l'euthanasie
L'Ordre des médecins a réitéré ce matin son opposition à l'assistance médicalisée à mourir, une forme d'euthanasie sur laquelle le Sénat doit se prononcer mardi après un vote favorable d'une commission de la Haute Assemblée.
Cette proposition de loi reconnaît aux personnes atteintes d'une maladie grave et incurable le droit à demander une assistance médicale pour mourir.
Selon un communiqué de l'Ordre, "instituer ce droit c'est exposer les personnes les plus vulnérables, malades ou handicapées, à des dérives incontrôlables au moment où la société s'interroge sur le financement de la dépendance".
Toujours selon l'Ordre, c'est aussi "compromettre la confiance des malades dans les soignants, qui n'ont pas vocation à donner la mort", et "exercer à l'encontre des médecins une pression d'une extrême violence", en leur demandant de "faire un geste létal contraire à leur éthique sans respecter leur conscience".
Selon le texte voté par la commission des affaires sociales, "les professionnels de santé ne sont pas tenus d'apporter leur concours à la mise en oeuvre d'une assistance médicalisée pour mourir".
Le Conseil de l'Ordre estime qu'on n'a pas besoin d'une "nouvelle loi" mais d'une application de la loi actuelle, qui prévoit d'offrir aux patients en fin de vie "la possibilité de terminer leur existence sans souffrance, en bénéficiant des moyens nécessaires au soulagement des douleurs et à l'apaisement des angoisses terminales".
Selon la proposition de loi, les médecins doivent informer le malade "des possibilités qui lui sont offertes par les dispositifs de soins palliatifs adaptés à sa situation".
L'Ordre estime à cet égard qu'il convient de "développer les structures de soins palliatifs".
Selon l'Association pour le droit à mourir dans la dignité (Admd), les soins palliatifs ne sont accessibles qu'à 20% des personnes qui pourraient en bénéficier.
L. L.
Cette proposition de loi reconnaît aux personnes atteintes d'une maladie grave et incurable le droit à demander une assistance médicale pour mourir.
Selon un communiqué de l'Ordre, "instituer ce droit c'est exposer les personnes les plus vulnérables, malades ou handicapées, à des dérives incontrôlables au moment où la société s'interroge sur le financement de la dépendance".
Toujours selon l'Ordre, c'est aussi "compromettre la confiance des malades dans les soignants, qui n'ont pas vocation à donner la mort", et "exercer à l'encontre des médecins une pression d'une extrême violence", en leur demandant de "faire un geste létal contraire à leur éthique sans respecter leur conscience".
Selon le texte voté par la commission des affaires sociales, "les professionnels de santé ne sont pas tenus d'apporter leur concours à la mise en oeuvre d'une assistance médicalisée pour mourir".
Le Conseil de l'Ordre estime qu'on n'a pas besoin d'une "nouvelle loi" mais d'une application de la loi actuelle, qui prévoit d'offrir aux patients en fin de vie "la possibilité de terminer leur existence sans souffrance, en bénéficiant des moyens nécessaires au soulagement des douleurs et à l'apaisement des angoisses terminales".
Selon la proposition de loi, les médecins doivent informer le malade "des possibilités qui lui sont offertes par les dispositifs de soins palliatifs adaptés à sa situation".
L'Ordre estime à cet égard qu'il convient de "développer les structures de soins palliatifs".
Selon l'Association pour le droit à mourir dans la dignité (Admd), les soins palliatifs ne sont accessibles qu'à 20% des personnes qui pourraient en bénéficier.
L. L.
Publié le vendredi 21 janvier 2011 à 15h58