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La Porte Noire redevient blanche à Besançon
Après des années de travaux la Porte Noire, monument antique situé sur la route de la citadelle de Besançon, a été dévoilée samedi à l'occasion des Journées du Patrimoine.
Cet arc de triomphe a été érigé par les Romains vers 175 après J.-C. Avec les ans, il a perdu de sa splendeur : deux côtés, autrefois richement sculptés, sont maintenant dissimulés par le Rectorat et l'Archevêché, tandis que les pieds de la Porte Noire sont enterrés d'un mètre environ dans la chaussée moderne.
La Porte a également perdu son attique (partie supérieure), de même que la statue de l'empereur qui le surmontait.
La pluie, la pollution, les canicules, le gel, ont achevé de noircir le monument et d'effacer une grande partie des scènes mythologiques, religieuses et guerrières qui le décoraient. Au XIXe siècle, il était dans un tel état de délabrement que la ville voulait le détruire!
Cela fait presque 20 ans que la ville de Besançon souhaite restaurer la Porte Noire, et notamment la blanchir, sans savoir comment faire : la fragilité de la pierre antique méritait un traitement particulier.
Les premiers travaux commencèrent en 2002 avec la mise hors d'eau de l'édifice. Puis, fin 2007, était lancée l'opération de restauration. En 2008, la Porte Noire a été recouverte par une oeuvre de Christophe Cuzin afin de dissimuler les échafaudages.
Les travaux de restauration à proprement parler ont commencé en 2009 et se sont achevés en juillet 2011, pour un coût de 1 279 720 € HT pris en charge par la Ville, le Département, la Région et l'État.
Ces travaux comprenaient des opérations de maçonnerie (remplacement de certaines pierres, gommages des façades...), de sculpture (nettoyage, consolidation...) et de couverture, le tout sous la surveillance d'un laboratoire.
La "nouvelle" Porte Noire, qui est à présent blanche et illuminée, a été dévoilée samedi soir à 21h, sous la pluie et devant des centaines de personnes.
R. Hingray
Cet arc de triomphe a été érigé par les Romains vers 175 après J.-C. Avec les ans, il a perdu de sa splendeur : deux côtés, autrefois richement sculptés, sont maintenant dissimulés par le Rectorat et l'Archevêché, tandis que les pieds de la Porte Noire sont enterrés d'un mètre environ dans la chaussée moderne.
La Porte a également perdu son attique (partie supérieure), de même que la statue de l'empereur qui le surmontait.
La pluie, la pollution, les canicules, le gel, ont achevé de noircir le monument et d'effacer une grande partie des scènes mythologiques, religieuses et guerrières qui le décoraient. Au XIXe siècle, il était dans un tel état de délabrement que la ville voulait le détruire!
Cela fait presque 20 ans que la ville de Besançon souhaite restaurer la Porte Noire, et notamment la blanchir, sans savoir comment faire : la fragilité de la pierre antique méritait un traitement particulier.
Les premiers travaux commencèrent en 2002 avec la mise hors d'eau de l'édifice. Puis, fin 2007, était lancée l'opération de restauration. En 2008, la Porte Noire a été recouverte par une oeuvre de Christophe Cuzin afin de dissimuler les échafaudages.
Les travaux de restauration à proprement parler ont commencé en 2009 et se sont achevés en juillet 2011, pour un coût de 1 279 720 € HT pris en charge par la Ville, le Département, la Région et l'État.
Ces travaux comprenaient des opérations de maçonnerie (remplacement de certaines pierres, gommages des façades...), de sculpture (nettoyage, consolidation...) et de couverture, le tout sous la surveillance d'un laboratoire.
La "nouvelle" Porte Noire, qui est à présent blanche et illuminée, a été dévoilée samedi soir à 21h, sous la pluie et devant des centaines de personnes.
R. Hingray
Publié le lundi 19 septembre 2011 à 15h20
