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Justice : L’alcool au féminin
La conduite en état d'ivresse, sport d'hommes par excellence, conduisait hier une représentante de la gent féminine devant le tribunal de Montbéliard. Loin d'être une petite joueuse dans la catégorie, cette quadragénaire avait été contrôlée en août dernier à un taux de 3,15 g d'alcool par litre de sang, soit huit fois la valeur maximale autorisée : de quoi donner quelques complexes à certains de ces messieurs adeptes de la bonne biture.
Les idées légèrement embrumées par de grisantes vapeurs, la conductrice avait attiré l'attention des gendarmes après s'être échouée sans gravité à Voujeaucourt.
Bien qu'ayant épongé sa consommation depuis les faits - du moins, en théorie -, la prévenue aura hier bien eu du mal à aligner les mots, évoquant tout juste une « accumulation de difficultés »… symptomatiques d'un « mal-être », renchérira son avocat. Prompte à faire pleurer dans les chaumières, la plaidoirie ne parviendra pas véritablement à faire vibrer la corde sensible de la cour qui condamnera cette reine du goulot à deux mois de prison avec sursis et six mois de suspension de permis de conduire.
D'ici là, espérons que l'eau sera passée ailleurs que sous les ponts.
GéPé
Les idées légèrement embrumées par de grisantes vapeurs, la conductrice avait attiré l'attention des gendarmes après s'être échouée sans gravité à Voujeaucourt.
Bien qu'ayant épongé sa consommation depuis les faits - du moins, en théorie -, la prévenue aura hier bien eu du mal à aligner les mots, évoquant tout juste une « accumulation de difficultés »… symptomatiques d'un « mal-être », renchérira son avocat. Prompte à faire pleurer dans les chaumières, la plaidoirie ne parviendra pas véritablement à faire vibrer la corde sensible de la cour qui condamnera cette reine du goulot à deux mois de prison avec sursis et six mois de suspension de permis de conduire.
D'ici là, espérons que l'eau sera passée ailleurs que sous les ponts.
GéPé
Publié le mardi 4 décembre 2012 à 12h57