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Disquaire Day: le disque vinyle, une affaire qui tourne
L'engouement retrouvé du public pour le disque vinyle fait les beaux jours d'une petite entreprise du Doubs spécialisée dans la fabrication de la fameuse galette noire, alors qu'était célébré samedi le premier Disquaire Day.
Installée depuis 2008 à Morteau, une petite entreprise de gravure et de pressage de disques vinyles, OSV Records, a doublé son chiffre d'affaire réalisant 235.000 euros en 2010-2011.
"Même si notre production reste marginale avec 4.000 et 8.000 vinyles par mois, nous progressons grâce au retour en force du vinyle depuis quelques années et grâce au bouche à oreille", dit son directeur David Zanfrino qui emploie une salariée.
Pour cet ancien DJ franco-suisse, l'engouement pour le vinyle noir tient dans la "qualité du son analogique de cet objet, plus chaleureux que le son numérique du CD".
"C'est aussi un objet d'art avec un graphisme élaboré sur la pochette dans laquelle les groupes peuvent glisser plus d'informations que dans une pochette de CD", ajoute-t-il.
"Les groupes rock, hard rock et métal qui représentent 80% de notre clientèle, ont gardé la culture du disque vinyle, mais nous voyons de plus en plus de jeunes qui veulent en réaliser pour leur petit groupe", constate-t-il.
L'entreprise travaille avec des particuliers, des groupes, des labels indépendants ou des maisons de disques. Elle propose tous les formats possible, de l'unité à la grande série.
Elle réalise 50% de ses ventes en France et 50% dans le reste de l'Europe (Suisse, Allemagne, Italie, Portugal, Pologne, Espagne).
"En Europe, il y a une dizaine d'entreprises seulement qui fabriquent des vinyles dont seulement deux en France", selon M. Zanfrino.
La première édition du Disquaire Day, événement où de nombreux artistes français et internationaux s'investissent en faveur des disquaires indépendants, se déroulait samedi dans 110 magasins.
Les disquaires participants ont proposé des vinyles inédits, en édition limitée, exclusivement vendus samedi.
AFP
Installée depuis 2008 à Morteau, une petite entreprise de gravure et de pressage de disques vinyles, OSV Records, a doublé son chiffre d'affaire réalisant 235.000 euros en 2010-2011.
"Même si notre production reste marginale avec 4.000 et 8.000 vinyles par mois, nous progressons grâce au retour en force du vinyle depuis quelques années et grâce au bouche à oreille", dit son directeur David Zanfrino qui emploie une salariée.
Pour cet ancien DJ franco-suisse, l'engouement pour le vinyle noir tient dans la "qualité du son analogique de cet objet, plus chaleureux que le son numérique du CD".
"C'est aussi un objet d'art avec un graphisme élaboré sur la pochette dans laquelle les groupes peuvent glisser plus d'informations que dans une pochette de CD", ajoute-t-il.
"Les groupes rock, hard rock et métal qui représentent 80% de notre clientèle, ont gardé la culture du disque vinyle, mais nous voyons de plus en plus de jeunes qui veulent en réaliser pour leur petit groupe", constate-t-il.
L'entreprise travaille avec des particuliers, des groupes, des labels indépendants ou des maisons de disques. Elle propose tous les formats possible, de l'unité à la grande série.
Elle réalise 50% de ses ventes en France et 50% dans le reste de l'Europe (Suisse, Allemagne, Italie, Portugal, Pologne, Espagne).
"En Europe, il y a une dizaine d'entreprises seulement qui fabriquent des vinyles dont seulement deux en France", selon M. Zanfrino.
La première édition du Disquaire Day, événement où de nombreux artistes français et internationaux s'investissent en faveur des disquaires indépendants, se déroulait samedi dans 110 magasins.
Les disquaires participants ont proposé des vinyles inédits, en édition limitée, exclusivement vendus samedi.
AFP
Publié le lundi 18 avril 2011 à 15h24