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Grandfontaine (25) : Convoi très exceptionnel
« j'ai plus de points… donc plus de permis… mais je dois aller travailler ! Désolé pour le dérangement ». Sur la RD 673 en direction de Saint-Vit, voilà ce que de nombreux automobilistes ont eu le temps de lire et relire vendredi matin vers 7h, après avoir parfois été bloqués un bon moment derrière un artisan de Grandfontaine, contraint de se rendre sur un chantier avec un véhicule sans permis, mais différent des voiturettes habituelles.
Loin d'avoir le peu de chevaux nécessaires pour plafonner ne serait-ce qu'à 45 à l'heure, c'est avec un seul âne dans le moteur que l'individu aura ce jour-là tracté sa charrette (photos ci-contre)… et alimenté près de 3 km de bouchons, pour manifester son mécontentement face à sa situation.
S'estimant victime d'un « système trop répressif » envers les « petits délits », l'homme, qui semble en avoir commis un bon paquet pour en arriver aujourd'hui à pleurer ses 12 points, a ainsi expliqué hier dans les colonnes du Progrès que, pour lui, « ces petites infractions » ne devraient entraîner qu'une amende, « et pas forcément [une perte] de point. »
Une revendication qui a certes peu de chance d'aboutir, mais lui aura au moins valu en retour de nombreux témoignages de sympathie… dont celui d'un chauffeur de taxi, disposé à l'emmener sur son lieu de travail depuis ce mardi. Ce qui est déjà bon à prendre.
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Loin d'avoir le peu de chevaux nécessaires pour plafonner ne serait-ce qu'à 45 à l'heure, c'est avec un seul âne dans le moteur que l'individu aura ce jour-là tracté sa charrette (photos ci-contre)… et alimenté près de 3 km de bouchons, pour manifester son mécontentement face à sa situation.
S'estimant victime d'un « système trop répressif » envers les « petits délits », l'homme, qui semble en avoir commis un bon paquet pour en arriver aujourd'hui à pleurer ses 12 points, a ainsi expliqué hier dans les colonnes du Progrès que, pour lui, « ces petites infractions » ne devraient entraîner qu'une amende, « et pas forcément [une perte] de point. »
Une revendication qui a certes peu de chance d'aboutir, mais lui aura au moins valu en retour de nombreux témoignages de sympathie… dont celui d'un chauffeur de taxi, disposé à l'emmener sur son lieu de travail depuis ce mardi. Ce qui est déjà bon à prendre.
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Publié le mardi 22 avril 2014 à 15h34