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« Home » : vue du sol, c'est pas joli-joli non plus
Yann Arthus Bertrand probablement l'écologiste le plus polluant de la planète, dont chaque prise de vue en hélicoptère est une véritable catastrophe en terme d'émission de gaz à effet de serre et représente l'équivalent de plusieurs mois de production d'une centrale à charbon ukrainienne, nous propose le 5 juin, journée mondiale de l'environnement, une nouvelle production à alibi écologique : "home". Film dans lequel YAB y applique une fois encore sa recette ultra éculée de jolies images vue du ciel, agrémenté d'une musique alternativement anxiogène ou mélancolique et d'un commentaire dévidé avec intelligence et gravité par un comédien concerné (sur ce coup : Jacques Gamblin).
Pour ce film, Lancé avec autant de légèreté et de subtilité qu'un super tanker pétrolier (autant dire que si vous en avez raté la promotion c'est que vous êtes mort ou enfermé dans une cave autrichienne), l'ancien photographe du Paris-Dakar s'est associé avec des personnalités et des entreprises nouvellement engagées dans des nobles causes tels François-Henri Pinault (PPR, RPR, la Fnac) et Luc Besson ("Mon curé chez les nudistes", "Arrête de ramer, t'attaques la falaise !", etc...). Ces derniers répétant dans tous les médias combien ils ont dépensés pour ce film tout en insistant lourdement sur leur engagement désintéressé, prenant pour preuve la diffusion gratuite de ce film. Une gratuité qui, comme toutes les offres commerciales gratuites, a un coût : 2 euros la séance au cinéma et 3 euros le DVD.
Argument commercial supplémentaire et très "tendance", YAB indique que "les émissions de CO2 liées à la consommation de carburant des avions, d'hélicoptères et de voitures seront compensées grâce à des projets énergétiques en Inde utilisant les résidus agricoles", une compensation également dénommée "permis de polluer pour pas un rond". C'est tout juste si la production n'a pas essayé d'échanger cette pollution contre un cours de cuisine avec des restes à destination des populations affamées du tiers-monde.
Une nouvelle fois, YAB part favori* pour obtenir le Tartuffe Vert de l'année, un prix qu'il pourra toujours aller retirer au volant de son 4x4 Hammer turbo-diesel.
* favori d'autant plus qu'Al Gore n'est pas en compétition cette année.
Pour ce film, Lancé avec autant de légèreté et de subtilité qu'un super tanker pétrolier (autant dire que si vous en avez raté la promotion c'est que vous êtes mort ou enfermé dans une cave autrichienne), l'ancien photographe du Paris-Dakar s'est associé avec des personnalités et des entreprises nouvellement engagées dans des nobles causes tels François-Henri Pinault (PPR, RPR, la Fnac) et Luc Besson ("Mon curé chez les nudistes", "Arrête de ramer, t'attaques la falaise !", etc...). Ces derniers répétant dans tous les médias combien ils ont dépensés pour ce film tout en insistant lourdement sur leur engagement désintéressé, prenant pour preuve la diffusion gratuite de ce film. Une gratuité qui, comme toutes les offres commerciales gratuites, a un coût : 2 euros la séance au cinéma et 3 euros le DVD.
Argument commercial supplémentaire et très "tendance", YAB indique que "les émissions de CO2 liées à la consommation de carburant des avions, d'hélicoptères et de voitures seront compensées grâce à des projets énergétiques en Inde utilisant les résidus agricoles", une compensation également dénommée "permis de polluer pour pas un rond". C'est tout juste si la production n'a pas essayé d'échanger cette pollution contre un cours de cuisine avec des restes à destination des populations affamées du tiers-monde.
Une nouvelle fois, YAB part favori* pour obtenir le Tartuffe Vert de l'année, un prix qu'il pourra toujours aller retirer au volant de son 4x4 Hammer turbo-diesel.
* favori d'autant plus qu'Al Gore n'est pas en compétition cette année.
Publié le mercredi 3 juin 2009 à 09h58